Secrets de longévité révélés : les chercheurs dévoilent tout après analyse sanguine des centenaires !

longévité

Une récente étude publiée dans la revue GeroScience a tenté de percer les secrets d’une exceptionnelle longévité en se basant sur les biomarqueurs présents dans le sang des centenaires.

Ce papier explique comment certains indicateurs pourraient, à terme, permettre le développement d’un simple test sanguin capable de prédire l’espérance de vie.

Analyse des biomarqueurs chez les centenaires

L’étude menée par une équipe de chercheurs a porté sur les biomarqueurs, c’est-à-dire des marqueurs biologiques présents dans le sang.

Ces marqueurs peuvent être reliés à divers éléments tels que l’inflammation, le métabolisme, la fonction hépatique et rénale, ainsi qu’à la nutrition et l’anémie.

Les scientifiques ont analysé les résultats de cette vaste étude qui impliquait des niveaux de différentes molécules présentes dans le sang des personnes nées entre 1893 et 1920.

Parmi ces dernières, 1 224 individus, soit 2,7 %, sont devenus centenaires et ont particulièrement attiré l’attention des chercheurs.

Les chercheurs ont découvert que ceux qui atteignent leur 100ᵉ anniversaire avaient généralement des niveaux plus faibles de glucose, de créatinine et d’acide urique dans leur sang dès leur soixantaine.

Rôle possible de facteurs génétiques ou de mode de vie

Bien que l’étude ne permette pas de conclure sur les facteurs génétiques ou de mode de vie responsables des valeurs trouvées, elle suggère que certains éléments tels que l’alimentation et la consommation d’alcool pourraient jouer un rôle.

Ainsi, il est recommandé de surveiller régulièrement ces marqueurs biologiques au fil des années grâce à un simple bilan sanguin prescrit par un médecin.

Lire aussi : La science rend son verdict : voici les meilleurs sports à pratiquer selon votre âge !

Les biomarqueurs étudiés en détail

  • Acide urique : Ce déchet produit par la digestion de certains aliments est lié à l’inflammation. Les individus présentant les niveaux les plus faibles d’acide urique avaient 4 % de chances de vivre jusqu’à 100 ans, contre seulement 1,5 % pour ceux avec des taux élevés.
  • Créatinine : Liée à la fonction rénale, cette molécule est importante dans la prédiction de la longévité. Peu de centenaires avaient un niveau de créatinine supérieur à 125.
  • Fer et capacité totale de fixation du fer : Ces deux marqueurs sont liés à l’anémie. Les personnes ayant des taux de cholestérol total et de fer plus élevés avaient une probabilité accrue de devenir centenaires.
  • Glucose, enzymes hépatiques : De faibles niveaux de glucose et d’enzymes hépatiques étaient également corrélés à une plus grande chance de vivre au-delà de 100 ans.

Prochaines étapes de la recherche

Les scientifiques impliqués dans l’étude souhaitent désormais examiner d’autres biomarqueurs liés à l’immunité et prendre en compte des informations plus détaillées sur les choix de mode de vie, tels que le tabagisme et l’activité physique.

Néanmoins, ces premiers résultats montrent clairement que, si les facteurs génétiques semblent être importants pour espérer une bonne longévité, les choix de mode de vie et surtout l’alimentation ont également un impact majeur.

Les clés d’une meilleure espérance de vie selon le livre « The Blue Zones »

Dans son ouvrage « The Blue Zones », le journaliste Dan Buettner cite plusieurs facteurs essentiels pour avoir une plus grande espérance de vie :

  • Une activité physique modérée et régulière tout au long de la vie
  • Une légère restriction calorique
  • Un régime semi-végétarien
  • Une consommation modérée d’alcool
  • Un sentiment de but dans la vie
  • La réduction du stress
  • L’engagement social

Ainsi, l’étude des biomarqueurs sanguins semble prometteuse dans la prédiction de l’espérance de vie et offre un nouvel éclairage sur les facteurs qui permettent d’atteindre un âge avancé en bonne santé.

Notez ce post
John Riley
John est un talentueux rédacteur web en plein essor, qui brille par sa passion inébranlable pour l'écriture. Depuis ses débuts, il a su captiver les lecteurs grâce à sa plume percutante et son style d'écriture captivant. Doté d'une curiosité insatiable, John excelle dans la recherche approfondie et l'adaptation à différents sujets, ce qui lui permet de produire un contenu riche et informatif.