Arrêt de l’alcool : bienfaits et étapes du sevrage alcoolique

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L’alcool est une boisson qu’il ne faut consommer qu’avec modération. D’une certaine mesure, l’alcool peut être bénéfique pour le corps. C’est lorsqu’on ne connaît pas ses limites que la situation se complique.

On en devient dépendant, on commence à développer certaines maladies physiques et psychiques et des répercussions peuvent se ressentir sur notre vie sociale et professionnelle. Arrivé à ce stade, il serait sage d’envisager le sevrage.

Le sevrage alcoolique, mieux le comprendre

Il ne faut pas se laisser impressionner par ce mot, il n’est pas aussi effrayant qu’on ne peut le croire. Cependant, le sevrage n‘est pas non plus aussi facile qu’on ne le pense.

Arrêter de boire du jour au lendemain n’est pas une mince affaire, surtout à cause de la sensation de manque. En effet, l’alcool crée de la dépendance.

Ne pas en boire ou tenter d’arrêter pour une personne dépendante occasionne des malaises, des nausées, des tremblements, de l’anxiété, de la dépression, etc.

C’est ainsi que le sevrage demande une grande volonté et une bonne préparation. Certaines personnes n’hésitent pas à consulter un spécialiste ou à suivre des programmes comme dry january, un défi à relever pour la nouvelle année.

Les avantages d’arrêter l’alcool

L’alcool est toxique pour le corps, vous ne pouvez donc qu’aller mieux si vous restez sobre. Certaines maladies comme le diabète, l’hypertension ou le cholestérol sont par exemple aggravées par l’alcool.

Si vous restez sobre, vous arrêtez d’accélérer leur apparition. Vous avez plus de tonus et moins de fatigue, vous améliorez vos capacités cognitives et vous êtes moins sujet à la prise de poids.

Vous avez bonne mine et vous améliorez vos relations sociales. Vos collègues de travail vous témoignent plus d’estime et vous avez plus de chances d’améliorer considérablement votre vie professionnelle.

Les différentes étapes du sevrage

Nous avons défini 4 étapes du sevrage. Ses effets peuvent être différents d’une personne à une autre selon leur niveau d’addiction, leur volonté propre, leurs motivations, leur état de santé, etc.

La prise de conscience

Tout commence par la prise de conscience. Reconnaître qu’on force un peu trop sur la boisson, c’est déjà une première étape vers le sevrage.

En effet, certaines personnes vivent dans le déni et ne veulent pas accepter qu’elles en soient devenues dépendantes.

Elles disent qu’elles ne sont pas alcooliques, qu’elles n’en prennent qu’à certaines occasions et pensent qu’elles peuvent arrêter quand elles veulent.

Seulement, elles commencent à être mal à l’aise sans un verre au moins tous les jours. En réalité, elles sont déjà en état de dépendance et elles doivent s’en rendre compte.

Trouver la bonne motivation

La prochaine étape est de trouver la bonne motivation pour se lancer. Vaincre une maladie peut être une bonne motivation par exemple, mais il est toujours préférable de ne pas en arriver là pour agir.

Cette motivation peut être en rapport avec la vie professionnelle, la vie amoureuse, la relation avec ses enfants, la santé, etc.

Malheureusement, ne pas trouver la bonne motivation incite à garder le statu quo. En effet, pourquoi se compliquer la vie à vouloir arrêter de boire s’il n’y a même pas de raison valable pour le faire ?

Trouver la bonne personne qui va servir de mentor

Très souvent, le mentor idéal est un addictologue. Il faut faire le point avec lui sur la situation et sur la marche à suivre pour atteindre l’objectif d’arrêter l’alcool.

Ce mentor fera également le suivi de l’évolution de la situation et fera des ajustements si nécessaire. Cependant, dans certains cas, ce mentor peut être un proche, comme un ami, un conjoint, etc. Il est même possible de se passer de mentor surtout si la dépendance est encore à un stade moins avancé.

Dans ce cas, il est seulement nécessaire d’avoir une volonté de fer. Dans ce cas également, d’autres solutions peuvent aussi être envisagées comme les groupes de paroles par exemple.

Suivre le bon programme de sevrage

Le plus souvent, tout arrêter d’un coup n’est jamais une solution. En effet, des effets négatifs peuvent très vite se faire ressentir et dans ce cas, soit la personne est tentée de faire marche arrière et reprendre ses mauvaises habitudes, soit un mal-être persistant va s’installer et causer des problèmes de santé.

C’est pourquoi, malgré une volonté de fer, ne pas avoir un mentor n’est pas conseillé si la dépendance est déjà à un stade avancé. C’est pourquoi, dans tout programme de sevrage, on recommande surtout l’arrêt progressif.

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