La récente étude publiée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) révèle une tendance inquiétante : près d’un tiers des adultes à travers le monde ne pratiquent pas suffisamment d’activité physique.
Cela pose de sérieux risques tant pour leur santé physique que mentale.
Analysons les principaux points de cette découverte et les mesures nécessaires pour inverser cette tendance.
L’insuffisance d’activité physique : un danger mondial croissant
Des chiffres alarmants
En 2022, environ 31,3 % des adultes dans le monde ne respectaient pas les recommandations de l’OMS en matière d’activité physique.
Ce chiffre a augmenté d’environ cinq points par rapport à 2010, atteignant ainsi près de 1,8 milliard d’individus.
Ces données, publiées dans The Lancet Global Health, accentuent l’urgence de promouvoir une vie plus active pour préserver la santé collective.
Les régions les plus touchées
Le problème est particulièrement prononcé dans les régions Asie-Pacifique et Asie du Sud, où les taux d’inactivité physique sont les plus élevés.
En revanche, l’Océanie et l’Afrique subsaharienne montrent des niveaux relativement meilleurs.
Un autre fait préoccupant est que les femmes sont souvent plus affectées par l’inactivité que les hommes.
Les effets néfastes de l’inactivité
Risques pour la santé physique
Ne pas bouger assez expose les individus à divers problèmes de santé graves. Parmi ceux-ci :
- Maladies cardiaques
- Diabète
- Cancers tels que ceux du sein et du côlon
Conséquences mentales
Outre les conditions physiques, être sédentaire augmente également les risques de troubles mentaux, ce qui peut engendrer un cercle vicieux difficile à briser.
Recommandations de l’OMS pour une meilleure forme physique
Durée minimale conseillée
L’OMS recommande aux adultes de pratiquer au moins 150 minutes d’activités physiques modérées ou 75 minutes d’activités intenses par semaine.
Il est aussi possible de combiner ces deux types d’activités pour atteindre l’équivalent requis.
Miser sur des changements sociétaux
Pour transformer ces habitudes sédentaires, il est crucial de modifier non seulement les comportements individuels mais aussi les environnements urbains et professionnels pour encourager plus d’activités physiques au quotidien.
Implications financières pour les systèmes de santé
Selon Dr Leanne Riley de l’OMS, l’inactivité physique représente une charge financière importante pour les systèmes de santé.
Les maladies chroniques induites par l’inactivité nécessitent des soins coûteux, impactant lourdement les budgets de la santé publique.
Vers une mobilisation globale
Initiatives locales et nationales
Bien que certains progrès aient été réalisés, avec une vingtaine de pays en bonne voie pour réduire l’inactivité d’ici 2030, davantage d’efforts et de politisation sont indispensables.
L’appel à des mesures audacieuses inclut un financement renforcé et des politiques rigoureuses promouvant un mode de vie actif.
Opportunité des grands événements sportifs
Avec des événements comme les Jeux Olympiques de Paris à l’horizon, il est essentiel que les gens ne se contentent pas de regarder les sports, mais qu’ils soient inspirés pour participer activement eux-mêmes.
Conclusion : agir maintenant pour un futur plus sain
Inverser la tendance de l’inactivité mondiale nécessite des actions concertées et une volonté politique forte.
En repensant nos environnements et en instaurant des politiques prônant l’activité physique, nous pouvons espérer voir une amélioration significative de la santé publique globale.
Laisser un commentaire