Le point sur le cannabis et ses dérivés

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Le cannabis est-il une drogue ? S’il y a encore quelques dizaines d’années, tout le monde le pensait, aujourd’hui les avis divergent. La faute peut-être au CBD, plus précisément aux différentes recherches menées sur cette molécule issue du cannabis, à qui on attribue aujourd’hui des vertus thérapeutiques considérables.

Mais encore, le CBD ne serait pas le seul dans le cas. La plante contient plus d’une centaine de molécules, dont certaines sont également prometteuses. Alors, faut-il légaliser ou non le cannabis ? Dans cet article, nous allons faire le point sur la réalité actuelle.

Le cannabis, la petite histoire

Le cannabis est une plante connue depuis des milliers d’années. Dans n’importe quelle civilisation ancienne, on a retrouvé des traces de cette plante, tantôt utilisée par des chamans pour les faire planer ou par des guérisseurs pour ses vertus thérapeutiques.

Mais pour notre civilisation moderne, c’est vers le début du XXe siècle que le cannabis a été interdit, au même titre que les autres drogues. Sauf que le statut du cannabis a bien changé depuis, après que des chercheurs ont démontré les pouvoirs guérisseurs du CBD.

C’est ainsi que le CBD était devenu légal dans les années 70 et que sont apparus des produits dérivés comme l’huile de massage au CBD, les crèmes au CBD, l’eliquide CBD, etc.

Pour en savoir plus à propos de la réglementation sur le CBD, vous pouvez en apprendre plus sur ce que dit la loi sur le CBD.

Une histoire de molécule

Le CBD ou cannabidiol est l’une des centaines de molécules présentes dans le cannabis. C’est également la molécule la plus prometteuse de la plante dans le domaine médical.

En effet, les scientifiques ne voulaient pas fermer les yeux sur le fait que des guérisseurs d’il y a plusieurs siècles ont utilisé la plante. Ils ont voulu creuser et ont découvert qu’une grande partie des vertus thérapeutiques de la plante venaient du CBD.

En revanche, ils ont également découvert que le THC ou tétrahydrocannabinol est la molécule responsable des effets psychotropes de la plante. Elle apporte l’intoxication, elle fait planer et provoque l’addiction. En bref, le THC représente tout le côté négatif du cannabis. C’est donc la molécule qu’il fallait éviter à tout prix.

Le chemin était donc tout tracé : afin de profiter des avantages médicaux du cannabis, il fallait séparer le THC, le CBD et les autres molécules. C’est pourtant à partir de là que la situation s’est compliquée.  

Légalisera, légalisera pas ?

Vers les années 80, on est passé d’une situation d’interdiction totale à une situation compliquée. En effet, pour obtenir du CBD, il fallait planter du cannabis, mais celle-ci contient forcément du THC.

C’est ainsi que sont par exemple apparus dans certains pays, dont en France, des listes de variétés de cannabis qui n’en contenaient que très peu.

C’est aussi ainsi que des autorisations spéciales ont été délivrées à des institutions qui voulaient s’affranchir de cette liste pour des recherches scientifiques, médicales, etc.

Mais d’un côté, des adeptes du cannabis voulaient également profiter du côté récréatif. Les plantations illégales se multiplient à travers le monde. Mais un autre élément vient encore enfoncer le clou : le THC possède lui aussi des vertus thérapeutiques.

C’est ainsi que depuis une dizaine d’années, plusieurs pays, dont le Canada, ont décidé de légaliser le cannabis.  Dans l’Union, c’est l’Allemagne qui a défié les chroniques en officialisant la plante cette année. Une grande question reste donc en suspens : que va décider l’Union dans son ensemble ?

Les composés actifs du cannabis

Les cannabinoïdes majeurs

Ce sont le THC et le CBD que nous avons déjà évoqués plus haut. Nous n’allons plus nous étaler sur ces deux molécules. Précisons tout simplement que pour être légaux, les produits en vente actuellement dans l’Union doivent généralement avoir une teneur en THC de moins de 0,2 à 0,3% selon le pays. Précisons également que le THC que nous évoquons est la variante Delta-9 THC, la plus abondante.

Les cannabinoïdes mineurs

Ce qui signifie que la plante en contient, mais en plus petite quantité en comparaison des deux molécules majeures. Les plus connus actuellement sont le cannabigerol (CBG), le cannabichromene (CBC) et le cannabidivarin (CBDV) qui présentent également des vertus thérapeutiques potentielles. On peut aussi citer le Delta-10 THC et le Delta-8 THC, des variétés de THC moins présentes dans la plante.

Les terpènes

Les terpènes sont des composés aromatiques. Ce ne sont donc pas des cannabinoïdes et ils n’interagissent pas avec le système endocannabinoïde de notre corps. D’ailleurs, on retrouve les terpènes dans n’importe quelle plante, mais on soupçonne des vertus thérapeutiques à certains terpènes du cannabis comme le limonène ou le pinène.

Les cannabinoïdes synthétiques

Ces derniers-nés sont pas naturellement présents dans la plante ou le sont, mais en infime quantité. En gros, ils sont créés en laboratoire pour leurs vertus thérapeutiques ou récréatives, par exemple à partir de molécules de THC ou de CBD.

C’est par exemple le cas du HHC ou hexahydrocannabinol qui vient d’être déclaré illégal en France. Mais aussi le cas de plein d’autres comme le H4CBD, le K2, le XLR, etc.

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John Riley
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