On entend souvent parler du terme « overthinking », d’ailleurs, un grand nombre de la population mondiale s’identifie à ce terme. Cet overthinking est en réalité des ruminations mentales que la personne ne cesse de faire sur un sujet précis, qu’il soit important ou pas !
Cela peut impacter la vie quotidienne d’une personne, jusqu’à même la handicaper, car elle ne fera que penser négativement, et cela, au moindre petit détail ! Si c’est votre cas, il est important que vous sortiez de ce cercle vicieux, et cela passe par comprendre pourquoi vous ruminez autant !
Les émotions à l’origine des ruminations mentales !
Il arrive qu’à certains moments, une personne puisse se sentir submergée par ses émotions et différentes peurs et angoisses qui sont en dehors du contrôle de l’être humain. Ces émotions, souvent négatives, vont permettre de pomper une grande partie de l’énergie de la personne, il en revient donc assez souvent que ces réflexions vont casser le moral et impacter le quotidien de la personne.
Généralement, les personnes qui sont victimes de ces ruminations mentales vont avoir tendance à prêter une attention particulière à n’importe quel petit indice et à y penser pendant des heures durant. Ces pensées pourront être impactées par les différentes émotions et humeurs, ensuite, changer, ce qui ne va que fatiguer davantage la personne.
Il est connu que les femmes sont plus victimes de ces ruminations mentales que la gent masculine. Les causes de ces ruminations chez les femmes peuvent être multiples et sembler insignifiantes dans certains cas. En effet, les femmes peuvent ruminer sur un simple détail, comme leur apparence, ou sur des sujets plus importants, comme leur entourage ou leur santé. Pour une femme, tenter de se détacher de ce syndrome d’overthinking est comme essayer de se sortir de sables mouvants qui engloutissent ! Le plus important est de faire le premier pas.
Être victime des ruminations mentales
Plusieurs travaux de recherches scientifiques ont été effectués dans le but de connaître la tendance à ruminer chez les personnes. Ces travaux ont permis de découvrir que certains profils ont plus de risques ou de possibilités à overthinker que d’autres. Il est connu que les émotions négatives ont un impact sur l’activité du côté droit du cerveau qui est responsable de la régulation des différentes émotions, en les filtrant et en les contrôlant. Ainsi, il est tout à fait logique qu’un dysfonctionnement de cette partie soit à l’origine d’une mauvaise régulation des émotions qui va engendrer des ruminations mentales, et même de la dépression dans certains cas.
Il est également possible que deux autres parties du cerveau soient responsables de ce phénomène qui sont l’hippocampe et l’amygdale. Ces dernières sont responsables de la mémoire émotionnelle et de l’apprentissage, et il a été remarqué que les personnes victimes de rumination ont ces parties assez détériorées. Lorsque ces parcelles sont hyperactives, une grande sensibilité est engendrée, et il sera extrêmement facile de capter tous les types d’émotions négatives.
Ainsi, en résumé, les personnes avec certaines parties du cerveau détériorées peuvent souffrir de ruminations mentales :
- l’amygdale ;
- l’hippocampe ;
- la partie droite du cerveau.
Comment remédier aux ruminations mentales ?
Mettre fin aux ruminations mentales n’est, en aucun cas, chose simple, il faut savoir que cela demande un grand travail sur soi, pour regagner en confiance, mais aussi pour se détacher des pensées négatives. Ainsi, toute personne désirant se délivrer de l’overthinking doit briser le cercle vicieux dans lequel elle se retrouve piégée et devenir plus active.
L’un des moyens de sortir de ces ruminations mentales est de se permettre de prendre une pause avec une distraction. Lorsque vous êtes dans une mauvaise passe, face à des émotions négatives et de l’angoisse, n’hésitez pas à vous distraire !
En réalité, il suffit de 8 minutes de distraction pour passer outre ces émotions négatives et retrouver une plutôt bonne humeur.
Il est d’ailleurs conseillé de se distraire grâce à une activité physique, de préférence, une qui demande une concentration mentale. En revanche, si certaines personnes se réfugient dans des activités négatives comme l’alcool, il est important de noter que cela n’est en réalité qu’un mirage. De telles activités peuvent certes vous permettre de vous évader sur le moment, mais leur effet n’est que temporaire.