Votre chaise de bureau pourrait vous pousser vers la démence, voici ce que les scientifiques ont découvert quand on passe plus de…

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De mauvaises nouvelles pour ceux qui ont un travail de bureau : passer plus de dix heures par jour assis augmente le risque de développer une démence.

Une étude menée sur 49 841 hommes et femmes âgés de 60 ans et plus à l’aide de l’intelligence artificielle a permis de mettre en évidence cette corrélation inquiétante.

Les chercheurs ont utilisé des données relatives à la santé cérébrale des participants ainsi qu’à leurs habitudes quotidiennes pour établir un lien entre l’activité physique et les risques de déclin cognitif.

Des chiffres alarmants

  • Passer plus de 12 heures par jour assis (dans une chaise ou un fauteuil) augmente considérablement les risques, avec une probabilité 63 % plus élevée par rapport à quelqu’un qui passe moins de 10 heures assis par jour.
  • Les personnes qui pratiquent une activité physique mais passent également de longues heures assises présentent autant de risques que celles qui ne font pas d’exercice du tout.

Il est important de noter que l’étude montre seulement la relation entre la posture assise prolongée et le déclin mental, sans pour autant expliquer comment ces deux éléments sont liés.

Ce n’est également pas une preuve indéniable que s’asseoir entraîne la détérioration des capacités cognitives.

Des comportements liés à la posture assise qui peuvent expliquer ces risques

Le lien entre la démence et le temps passé assis peut s’expliquer de plusieurs manières. Il est possible que l’oxygénation du cerveau soit moins bonne lorsque l’on passe de longues heures immobiles, ce qui pourrait avoir un impact négatif sur les fonctions cognitives.

D’autre part, certains comportements associés à la posture assise pourraient également être responsables de ces résultats, comme la consommation de collations malsaines par exemple.

Trouver une solution pour réduire les risques

Selon David Raichlen, professeur en sciences biologiques et auteur de l’étude citée par The Washington Post, la seule manière de diminuer les risques serait de passer moins de temps assis chaque jour.

Ainsi, ceux qui demeurent assis pendant 9 heures et 30 minutes par jour ne présenteraient pas de risque additionnel de démence.

Adopter de nouvelles habitudes pour préserver sa santé cognitive

Pour éviter ces risques, il est essentiel d’adopter une approche globale et d’intégrer des habitudes saines dans son quotidien. Voici quelques conseils pour y parvenir :

Intégrer l’activité physique au travail

  • Optez pour un bureau debout ou une chaise ergonomique pour trouver une alternance entre les postures assise et debout.
  • Prévoyez des pauses régulières pour vous étirer, marcher ou réaliser quelques exercices physiques légers.
  • N’hésitez pas à organiser des réunions en marchant ou en profitant d’espaces verts à proximité de votre lieu de travail.

Modifier son alimentation

L’une des meilleures façons d’améliorer sa santé cérébrale est de revoir ses habitudes alimentaires. Voici quelques conseils :

  • Privilégiez une alimentation riche en légumes, fruits, légumineuses, noix et poissons gras.
  • Évitez autant que possible les aliments transformés, riches en gras trans, sel et sucres ajoutés.
  • Veillez à bien vous hydrater, en buvant régulièrement tout au long de la journée.

Maintenir une vie sociale active

Bien souvent, notre environnement social a également un impact considérable sur notre santé cognitive. Pour prévenir les risques liés à la démence :

  • Entretenez vos relations sociales avec votre famille, vos amis et vos collègues
  • Participez à des activités communautaires ou bénévoles pour rester actif et rencontrer de nouvelles personnes
  • Engagez-vous dans des discussions intellectuellement stimulantes pour maintenir l’agilité mentale

Pour conclure

Il est essentiel de comprendre les risques associés à une activité sédentaire et aux longues heures passées assis pour notre santé cognitive. En adoptant des habitudes saines, il est toutefois possible de réduire ces risques et ainsi de préserver la qualité de nos fonctions cérébrales au quotidien.

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