Repousser le réveil le matin : c’est bien ou c’est pas bien ? La Science nous éclaire enfin !

snooze

Selon une récente étude publiée dans le Journal of Sleep Research, il semblerait que les personnes appuyant fréquemment sur le bouton « snooze » de leur réveil obtiennent un sommeil de meilleure qualité et se montrent plus alertes à leur réveil comparativement aux non-utilisateurs.

L’étude et sa méthodologie

L’enquête réalisée auprès de 1 195 participants a révélé que ceux-ci ont pour habitude d’utiliser le bouton snooze ou de programmer plusieurs alarmes au moins quelques fois par semaine. Parmi eux, un quart justifiait cette pratique par la fatigue ressentie lors du réveil. Les chercheurs ont également constaté que les utilisateurs réguliers du bouton snooze étaient en moyenne plus jeunes de six ans que ceux qui ne l’utilisaient pas et avaient tendance à être des « couche-tard ». Ils ont également constaté que ces individus éprouvaient plus de somnolence matinale, communément appelée inertie du sommeil, dès leur réveil.

L’inertie du sommeil et le bouton « snooze »

L’équipe de recherche dirigée par Tina Sundelin a suggéré que les personnes ayant recours au bouton « snooze » peuvent avoir besoin de plus de temps pour surmonter les effets de l’inertie du sommeil. Malgré la perturbation causée par le bruit strident de leur réveil, les « snoozeurs » parviennent néanmoins à bénéficier de 20 minutes de sommeil supplémentaire et obtiennent de meilleurs résultats aux tests cognitifs après leur réveil que les non-utilisateurs. Les auteurs de l’étude ont écrit que même si les participants se sentaient également somnolents au réveil dans les deux cas, ils étaient plus performants dans trois des quatre tests cognitifs lorsqu’ils avaient pu profiter de 30 minutes de répit avant de se lever définitivement.

Les bienfaits du bouton « snooze »

  • Un sommeil plus long : en appuyant sur le bouton snooze, les utilisateurs gagnent en moyenne 20 minutes de sommeil en plus par rapport aux non-utilisateurs.
  • Une meilleure vigilance : l’étude a démontré que ces personnes étaient plus alertes et attentives après leur réveil malgré la fragmentation de leur sommeil.
  • Des performances cognitives améliorées : les « snoozeurs » ont obtenu de meilleurs résultats sur trois des quatre tests cognitifs proposés par les chercheurs après leur réveil.

Le bouton « snooze », un outil pour les couche-tard et les jeunes ?

Comme indiqué précédemment, les utilisateurs réguliers du bouton « snooze » sont en moyenne plus jeunes de six ans que les non-utilisateurs et sont davantage des « couche-tard ». Cela laisse supposer que cette pratique peut être particulièrement bénéfique pour ces populations, leur permettant de surmonter plus facilement les effets de l’inertie du sommeil et d’optimiser leurs performances cognitives au réveil.

Quid des risques liés à la fragmentation du sommeil ?

Si cette étude met en avant les avantages potentiels du bouton « snooze », il est important de noter que certaines recherches ont également identifié des risques liés à la fragmentation du sommeil. En effet, appuyer à plusieurs reprises sur le bouton snooze peut perturber les cycles de sommeil naturels et entraîner une somnolence résiduelle tout au long de la journée. Il convient donc d’utiliser cette fonction avec modération et d’évaluer au cas par cas les effets qu’elle peut avoir sur la qualité de son sommeil et sa vigilance diurne.

En conclusion :

Bien que le bouton « snooze » puisse aider certains individus à surmonter l’inertie du sommeil et améliorer leur niveau d’attention et leurs performances cognitives après leur réveil, il est crucial de prendre en compte les facteurs personnels et les particularités de chacun pour déterminer si cette pratique est véritablement bénéfique ou non.

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John Riley
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