Le zona, tiré du nom latin ceinture, est une maladie qui a un lien très étroit avec le virus de la varicelle. Leur point commun est l’apparition de boutons. Sauf que la localisation de ceux-ci, pour le cas du zona, est différente. Généralement, ils apparaissent sur une seule partie du corps.
Les complications du zona aboutissent à une varicelle. Un traitement s’impose alors, mais lequel ? Premier conseil : se laver les mains pour éviter la contamination générale au cas où les mains sont déjà infectées. Décryptage d’une maladie dans ce qui suit, ses symptômes et les remèdes possibles.
Gros plan sur les symptômes du zona
Le zona provoque chez la personne affectée une sensation brulante et des démangeaisons au niveau de la partie corporelle touchée. Pour l’exemple, si la partie infectée est au niveau du thorax, une longue cicatrice en forme de ceinture, d’où le nom de zona, sera visible. Pour confirmer un zona, cherchez une rougeur détectée 3 jours au maximum et 1 jour au minimum après l’apparition de la maladie. Les grands picotements seront encore plus insupportables plus tard. Ils sont provoqués par des cloques de couleur rouge pleines de liquides. De leur forme et en apparence, elles sont plus proches des vésicules de la varicelle.
Leur durée est de 3 semaines, souvent un peu plus. Mais leur action, dérangeante au plus haut point, pendant une semaine ou 10 jours, sera suivie de leur assèchement.
Une atroce douleur est également ressentie parfois. Il a été révélé qu’elle touche entre 60 % et 90 % des personnes affectées. Certes, le degré et le cours temporel de son action ne sont pas les mêmes d’un patient à un autre, mais la douleur est là, ressemblant à :
- une brûlure ;
- une conduction électrique ;
- des excitations lancinantes.
Gare à la négligence quant au traitement du zona : accompagné de fortes fièvres et de douleurs à la tête, il vous donne l’impression d’avoir une appendicite ou une sciatique. Il n’est pas à écarter, aussi, que la sensation d’une crise cardiaque vous vienne à l’esprit.
Quel traitement médical en cas de zona ?
Se laver les mains est la première chose à faire. Et que cela se fasse régulièrement, à titre préventif, pour que les proches, surtout ceux dont l’immunité est chancelante (les enfants en bas âge et les femmes en voie d’accoucher en l’occurrence) ne soient pas contaminés.
Traitement du zona primaire (non dangereux)
C’est la phase où généralement les yeux sont encore préservés. Dans ce cas, deux traitements sont à prescrire. Premièrement : un antidouleur associé au paracétamol, sinon avec un autre médicament soulageant la douleur et réduisant la fièvre (l’acétaminophène). En cas de résultats non probants, le médecin peut prescrire un médicament composé de codéine ou un antalgique plus efficace.
Deuxièmement : le recours à des soins de toilette, consistant à l’usage régulier de l’eau et d’un savon surgras. Dans ce cas, nous vous déconseillons le talc et les produits stérilisant (antiseptiques). Il suffit même, lorsque la douleur est relativement supportable, de mettre des bandages là où ça fait mal pour que cette dernière soit atténuée.
Lorsque vous avez attrapé le zona, les anti-inflammatoires sont interdits.
Traitement lorsque le zona est très douloureux
Dans ce cas, il vous faut une thérapie à base d’antiviraux. Plusieurs conditions y sont toutefois indispensables. Il faut que :
- le zona soit insupportable ;
- le malade ait dépassé les 70 ans ;
- le patient n’ait pas une immunité aux normes ;
- les ampoules sont déjà apparues depuis plus de 3 jours.
Zona ophtalmique
Lorsque le zona touche les yeux, là, c’est une autre paire de manches. Déjà, il faut commencer par voir un ophtalmologue, qui vous prescrira trois traitements. Le premier est un traitement antiviral à commencer au moins 3 jours après les premiers symptômes. Le traitement est à préconiser, soit par voie gastro-intestinale (par bouche), soit, s’il apparait que la situation ophtalmique est critique, par voie endoveineuse (intraveineuse). Le deuxième est l’utilisation de larmes artificielles à mettre là où c’est douloureux. Le troisième : des massages avec une pommade associés à un bandeau sécurisant pour l’œil.
Soins des séquelles du zona
En cas de non-guérison (parfois, le zona se guérit tout seul), des traitements spéciaux sont disponibles, tels que l’Amitriptyline, Nortriptyline, Gabapentine, Prégabaline, Divalproate de sodium, Tramadol, Morphine ou Capsaïcine.